Cobra – bronze patiné – 24x15x17cm
Désir – bronze patiné – 41x12x14 cm
Détente – bronze patiné – 32x26x19cm
Élégance – pierre marbrière de Tavel – 80x20x20cm
Femme fleur – bronze patiné – 65x65x25 cm
Fragment – pierre marbrière de Sisteron – 44x24x22cm
Galet – bronze patiné – 30x22x21 cm E.A.1/4
Jeu la mère et l’enfant – marbre rouge de Pyrénées – 23x19x12cm
Jeune fille – marbre rouge des Pyrénées – 35x13x9cm
Simplement Femme – bronze plein – 28x15x12cm
La sieste – bronze poli patiné – 36x18x15 cm
Le bain – marbre rose aurore du Portugal – 30x25x13xcm
L’envers et l’endroit – marbre rose aurore du Portugal – 38x25x38 cm
Les Jumelles – marbre rose aurore du Portugal – 32x40x19 cm
Maternité – pierre marbrière de Tavel – 49x25x20 cm
Nudité – marbre blanc – 32x10x10 cm
Petits bronzes patinés – entre 9 et 13 cm
Petits bronzes patinés – entre 9 et 13 cm
Plénitude – bronze poli – 36x16x17 cm
Pyramide – bronze patiné – 19x19x19 cm
Séduction – pierre marbrière du Gard – 43x21x23 cm
Timide – bronze patiné – 42x21x17cm
Le marbre vibre sous le burin sémillant. De multiples étoiles vaincues jaillissent dans la transparence du mouvement. Chemins prémédités de l’artiste. Sous une lumière palpitante, les ombres fugaces s’épandent dans l’air qui se consume. C’est la vague courbe des corps qui oscille. La matière chiffonnée qui conquière la lumière.
Femme ! Tu as la fraîcheur des flots imprimés dans la pierre. Ton corps, poli de généreuses caresses, devient scintillant. Indocile sous la main créatrice, nue et fugitive, tu as les parfums vagabonds d’une flamme ardente, l’élégance courtoise d’un palpitant rayon.
Jean Pierre Arlot
Gouttes d’airain une à une assemblées dans l’âtre fulgurant. Grappes de bronze, prophétiques de la beauté. J’ai deviné, dans les lueurs insolentes de ton brasier, l’essence même de ta magnificence. Sont-ce des larmes célestes qui tombent d’un mystérieux azur ? Serait-ce des perles d’ambre volées à l’éclair pourfendeur ?
Sculpteur ! Poète de l’inerte substance ! S’il peut-être une empreinte de tes doigts sur la matière pour qu’émergent enfin le souffle des corps frémissants. Pour qu’inlassablement, la vie chante dans un silence virginal et pour que, pareil à l’oiseau qui chante dès les premiers rayons de l’aube, tu nous murmures des mots tendres et doux.
Jean Pierre Arlot
2 juillet 2015
Sculptures